L’urbanisation intensive de certains environnements accroît leur sensibilité aux impacts du changement climatique tels que les vagues de chaleur, la sécheresse et les inondations. En revanche, la création ou la réhabilitation d’espaces naturels (nommée renaturation) en milieu urbain et l’optimisation de leurs fonctions écologiques renforcent la capacité de résilience climatique des zones urbaines.
Mais quand on parle d’urbanisation, de quoi parle-t-on exactement ?
La loi Climat et Résilience de 2021 définit dans son article 194 la consommation d’espaces comme « la création ou l’extension effective d’espaces urbanisés sur le territoire concerné ». Il s’agit donc de la conversion d’espaces naturels, agricoles ou forestiers en espaces urbanisés. C’est face aux conséquences de cette urbanisation intensive qu’apparaît le besoin de renaturaliser les villes.
Quelques chiffres qui illustrent le besoin de recréer des espaces verts en villes (d’après le ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires) :
- 92% des Français estiment qu’il n’y a pas assez de nature en ville
- 63% pensent qu’il est prioritaire d’accorder plus de place aux espaces verts et à la végétalisation dans le quartier dans lequel ils vivent. Ce chiffre atteint 79% pour les habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville, dont la bétonisation issue de l’urbanisme de dalle est caractéristique.
- 3% de leur budget total. C’est la part moyenne que représente l’investissement des 50 plus grandes villes françaises pour la création de nouveaux espaces verts (selon l’Observatoire des villes vertes en 2020).
Le fort impact de l’urbanisation dans les villes :
- Impacts écologiques : érosion de la biodiversité, aggravation du risque de ruissellement dû à un sol imperméabilisé, limitation du stockage carbone qui participe au réchauffement climatique.
- Impacts socio-économiques : coûts des équipements publics, dévitalisation des territoires, diminution du potentiel de production agricole.
- Accélération de la perte de biodiversité : modification considérable, voire disparition de l’habitat des espèces animale ou végétale de cet espace naturel, et peut conduire à leur disparition d’un territoire. On parle désormais couramment de la 6e extinction de masse (https://www.mnhn.fr/fr/actualites/sixieme-extinction-de-masse-la-disparition-des-especes-a-ete-largement-sous-estimee)
- Accroissement des dépenses liées aux réseaux : pour le rendre accessible et fonctionnel, un terrain artificialisé demande beaucoup d’entretien et d’aménagements (routes, électricité, assainissement) coûteux qui viennent souvent ajouter d’autres nuisances à la biodiversité (nuisances sonores, pollution lumineuse, pollution de l’air et de l’eau)
Une solution, la création de mini-forêts durables et autonomes :
Face aux défis que pose l’artificialisation des villes, Graines de forêts contribue à l’amélioration du climat en créant des forêts urbaines selon les principes d’Akira Miyawaki et de la permaculture. Ces mini-forêts ont plusieurs impacts positifs pour l’environnement, qui contrebalancent les effets négatifs de l’artificialisation des sols, en plus d’avoir un impact social :
- Amélioration du processus d’infiltration de l’eau dans les sols. Les sols forestiers absorbent et retiennent mieux les eaux de pluie. Ils permettent ainsi de créer des réservoirs naturels d’eau et restituent une partie de cette eau dans l’atmosphère grâce à l’évapotranspiration des arbres.
- Capture du carbone et filtration des particules fines. En effet, les arbres absorbent le dioxyde de carbone (CO2) lors de la photosynthèse et agissent comme un filtre naturel, retenant les particules fines en suspension dans l’air grâce à leurs feuilles, branches et troncs.
- Amélioration du cadre de vie : grâce à ces créations d’espaces verts, les citoyens peuvent bénéficier d’un îlot de fraîcheur, d’un embellissement de la zone mais aussi d’une réduction des nuisances sonores.
- Mini-forêt coconstruite de manière participative : Graines de Forêts permet aux citoyens de s’investir dans le projet en participant à la plantation des mini-forêts mais aussi à d’autres étapes cruciales.
Que vous soyez une entreprise, un professionnel du bâtiment, une collectivité, un agriculteur ou un particulier, il y a forcément une mini-forêt sur-mesure adaptée à vos besoins.
Ensemble, il nous est possible d’adopter une approche proactive pour la préservation de notre environnement : pourquoi ne pas commencer par investir dans une mini-forêt, une action à la fois écologique et significative, en faveur d’un avenir plus vert et plus durable ?
